Né dans une famille modeste de Busan, JiWook a grandi avec une rigueur presque militaire, héritée de son père, ancien soldat respecté. Très tôt, il a appris la discipline, le silence et l’endurance. Ce n’est donc pas une surprise s’il s’est engagé jeune dans l’armée, suivant les traces paternelles. Son service militaire prolongé l’a forgé : missions à l’étranger, gestion de crises, protection rapprochée.. Il y a appris à garder son sang-froid dans les situations les plus extrêmes.

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Mais derrière cette façade de force se cachait un jeune homme sensible qui, dès le lycée, s’était épris d’une jeune fille de sa classe. Elle est devenue son premier amour, puis sa petite amie, et bien des années plus tard, sa femme. Leur couple semblait inébranlable. Lorsque leur fille naquit, JiWook croyait avoir trouvé son équilibre : une famille à aimer et un foyer à protéger.

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Au départ, il n’avait pas envisagé de quitter l’armée. C’était un métier dur, mais il y trouvait une stabilité, une discipline et surtout un salaire fixe qui assurait un avenir à sa petite famille. Pourtant, lorsque leur fille a soufflé sa première bougie, sa femme, actrice de carrière, avait insisté : « Tu devrais rester à la maison, elle a besoin de toi. Moi, je dois reprendre vite mes activités, et elle ne comprendra pas si tu n’es jamais là. » Il avait fini par céder, convaincu que c’était pour le bien de tous. Il avait rendu son uniforme, troqué les missions et la sécurité du régiment contre les biberons, les couches et les journées rythmées par les besoins d’un bébé. À partir de ce moment, il fut père à temps plein, présent dans chaque geste quotidien : les nuits blanches à la bercer, les rires maladroits quand elle fit ses premiers pas, le réconfort après ses chutes.

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Pourtant, tout s’effondra progressivement. La relation avec sa femme, elle, se fissurait. Elle admirait son dévouement pour leur fille, mais ne supportait plus ce qu’elle appelait son « absence de projet ». Ce qui pour lui était une vie choisie, tournée vers l’essentiel, était pour elle une cage. Leurs disputes s’envenimaient, toujours centrées sur ce même reproche : il ne faisait pas assez, il n’avançait pas, et ne rapportait pas d'argent. Lui qui avait tout quitté suite à ses demandes, se voyait maintenant reprocher cette décision.

Entre tournages, tapis rouges et promotions, elle n’avait plus de temps pour sa famille. Loin de lui, elle finit par le tromper avec un acteur avec qui elle partageait l'affiche d'un film. La vérité, quand elle éclata, fut brutale et le divorce fut inévitable. Mais JiWook, ancré dans ses valeurs, s'était battu pour la garde de sa fille, et l'avait obtenu facilement. Sa femme avait choisi sa carrière plutôt que leur enfant.

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Élever seul une petite fille de quelques années fut son plus grand défi. Il la couvrit d’amour, de patience, et devint tout pour elle : son protecteur, son repère, son parent unique. Aujourd’hui âgée de sept ans, elle ne voit sa mère que les week-end, contre son gré, préférant mille fois la chaleur rassurante de son père.​