À la différence des grandes familles mafieuses ou des organisations étrangères comme les Yakuza, les gangs coréens sont des entités plus instables, nées dans les rues et alimentées par la misère sociale, le chômage et l’exclusion. Généralement composés de jeunes issus de quartiers défavorisés, ils s’organisent autour de leaders charismatiques et fonctionnent selon des logiques de territoire.

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Leur rôle principal est le contrôle des rues et des petits trafics : drogues de faible envergure, racket de commerçants locaux, protection illégale, revente de contrefaçons ou encore infiltration dans les boîtes de nuit et bars de quartiers populaires. Leur violence est souvent plus brute et moins calculée que celle des grandes familles, ce qui les rend à la fois redoutés et méprisés.

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Les familles mafieuses et les Yakuza les utilisent parfois comme hommes de main ou courroies de transmission, leur confiant les tâches trop visibles ou trop risquées pour les structures plus organisées. Mais certains gangs, grâce à leur férocité et leur nombre, parviennent à conserver une certaine indépendance, devenant de véritables forces locales d’intimidation.

Dans l’ombre des alliances et rivalités, les gangs représentent donc la base brute du crime organisé, une main-d’œuvre interchangeable, mais aussi une menace permanente pour quiconque sous-estime leur capacité à s’unir et frapper fort.