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김도헌

Kim DoHeon

일반 정보
informations générales

nom de naissance : Kim DoHeon

titre : historien officiel du Chungjoogwan

rang : 6e rang civil supérieur

poste : lettré attaché aux archives de la cour

naissance : 3 mai 1608

mort : 19 décembre 1644, à 36 ans

Destin officiel : Les registres de la cour relatent la mort tragique de Kim DoHeon, érudit respecté et historien de la cour. Épuisé par les longues nuits d'étude et accablé, dit-on, par le poids de ses fonctions, il mit fin à ses jours dans la solitude de son pavillon. Sa disparition fut regrettée, mais vite éclipsée par les affaires du royaume. On conserva de lui l'image d'un lettré dévoué, fidèle jusqu'à l'excès à son devoir de vérité et de mémoire.

Vérité cachée : Kim DoHeon fut en réalité assassiné pour avoir cherché la vérité. En enquêtant sur la mort étrange de son meilleur ami, neveu du roi, puis sur celle de la nièce royale, il découvrit les preuves d'un complot au sein du gouvernement. Avant qu'il ne puisse en parler, on le fit taire à jamais. Étranglé puis pendu à une poutre pour que l'on croit à un suicide, ses manuscrits furent volés et avec lui mourut la vérité sur un double meurtre royal.

그의 붓끝은 진실을 썼고 그 진실이 그의 목숨을 앗아갔다.

Sa plume écrivit la vérité, et cette vérité lui coûta la vie.

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Né dans une famille de lettrés modeste mais respectée, DoHeon grandit dans le calme d'une maison où le savoir avait plus de valeur que la fortune. Son père, un lettré du palais, lui enseigna dès l'enfance la droiture confucéenne, la tempérance et le sens de la justice. Doué d'un esprit vif et d'une mémoire prodigieuse, DoHeon se distingua notamment pour sa soif de savoir, préférant les manuscrits aux jeux.

C'est à l'âge de neuf ans qu'il fit la rencontre qui marquerait sa vie : celle du prince Hyeon Jun, neveu du roi, lors d'une cérémonie où son père fut convié pour présenter un traité d'histoire. De cette rencontre naquit une amitié inattendue mais sincère, le prince, fasciné par DoHeon, le fit souvent venir au palais afin de passer du temps avec lui. Le prince, souvent étouffé par le protocole, trouvait en DoHeon une liberté qu'il ignorait au palais. Et DoHeon, lui, découvrait auprès du jeune noble une ouverture sur un monde de privilèges et de dangers. Leurs conversations s'étiraient souvent jusqu'à la nuit, sur des textes de fiction, de la poésie ou bien sur leurs rêves.​ Cette amitié improbable entre un prince et un érudit sans titre se transforma au fil des années en un lien puissant. Les deux meilleurs amis étaient devenus confidents, écoutant sans juger. Et lorsque le prince mourut brutalement à vingt-sept ans dans des circonstances troubles, DoHeon refusa d'y voir un simple accident. Alors, il commença discrètement à enquêter.

Officiellement, on racontait que le prince Hyeon Jun avait succombé à une forte fièvre contractée lors d'un déplacement vers la province du Gyeongsang. Les médecins parlèrent d'un mal violent, foudroyant, et incapable à soigner. Confident depuis toujours de Hyeon Jun, il savait que ce dernier s'était mis à dos certains haut placés en s'opposant à plusieurs discisions du Conseil Royal. Il soupçonna alors ces derniers de l'avoir assassiné pour éliminer son influence au sein du Conseil.

En tant qu'historien de la cour, il eut accès aux archives et aux rapports médicaux, et plus il lisait, plus les incohérences s'accumulaient. les registres modifiés, les témoins disparus, les cachets falsifiés. Ce qu'il comprit en silence, c'est que Hyeon Jun n'était pas mort d'une maladie, mais empoisonné. Par qui ? Il l'ignorait encore, mais la trace menait à des ministres influents, dont des décisions avaient souvent été critiquées par le jeune prince.

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C'est à ce moment qu'il se rapprocha de Hyeon SeoRae, sœur cadette de Hyeon Jun, qui elle-même enquêtait de son côté sur la mort de son frère. Elle n'avait que vingt-et-un ans, mais son esprit était aussi affuté que celui de son frère. Ensemble ils reprirent l'enquête, échangeant en secret dans les jardins du palais ou dans des lieux isolés. DoHeon, d'ordinaire réservé, trouva en elle une force vive, téméraire, qui raviva sa détermination. 

Pendant des mois ils remontèrent les traces d'une conspiration impliquant trois ministres du Conseil royal et un général de la garde, tous corrompus et liés par l'intérêt. Lorsque SeoRae mit la main sur un lettre prouvant la falsification des rapports médicaux du prince, elle fut retrouvée mort deux jours plus tard, prétendument noyée après une chute accidentelle dans l'étang du palais.

La version officielle parla d'un désespoir dû au chagrin de le perte de son frère, mais DoHeon sut aussitôt qu'elle avait été réduite au silence, tout comme lui le serait bientôt. Accablé mais déterminé, il compila les preuves de la conspiration dans un manuscrit qu'il intitula "Les chroniques du sang", destiné à être transmis à un autre lettré fidèle. Il n'en eut jamais le temps. Une nuit d'hiver, on le retrouva pendu dans sa demeure, une lettre d'adieu soigneusement posée sur la table, rédigée de sa main, ou du moins en apparence.

Officiellement, il mit fin à ses jours, rongé par la solitude et la fatigue des études. En vérité, Kim DoHeon fut étranglé et tué, ses écrits confisqués pour être détruits. Les responsables, protégés par leurs titres, effacèrent jusqu'à la moindre trace de son enquête. Mais dans certains cercles discrets, on murmurait l'existence des chroniques du sang, un manuscrit capable de faire plonger les hommes les plus puissants.

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