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화세자

Prince Hwa

일반 정보
informations générales

nom de naissance : Yi Jin

nom royal : Hwa Seja

titre : prince héritier, fils du roi et de la reine

rang : prince héritier, légitime au trône

naissance : 12 février 1734

mort : 27 juillet 1762, à 28 ans

Destin officiel : Les annales rapportent que le prince héritier Yi Jin sombra dans la démence, victime d'accès de violence et d'hallucinations qui terrifiaient la cour. On dit qu'il parlait seul, frappait ses serviteurs et menaçait même la reine. Craignant qu'il ne devienne un danger pour le royaume, son propre père ordonna son exécution. Enfermé dans un coffre de riz, il y mourut lentement, étouffé, son nom à jamais souillé par la folie.

Vérité cachée : La prétendue folie du prince ne fut qu'un mensonge savamment entretenu. les décoctions qu'on lui faisait boire, censées apaiser son esprit, n'étaient en réalité que des poisons créant visions et fièvres. Manipulé, isolé, Yi Jin fut victime d'un complot organisé par ceux qui convoitaient le trône. Son père, aveuglé par les intrigues, condamna son fils innocent, sans savoir qu'il tuait l'héritier légitime et le dernier rempart contre la corruption.

그의 마음은 너무 맑아서 세상의 더러움을 견디지 못했다.

Son cœur était trop pur pour supporter la laideur du monde.

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Le prince Yi Jin vit le jour un soir d'hiver de l'an 1734, sous les auspices d'une dynastie qui voyait en lui la promesse d'un renouveau. Fils unique du roi et de la reine, il reçut dès l'enfance une éducation exemplaire, forgée entre la discipline des arts martiaux et la rigueur des lettres classiques. On disait de lui qu'il maniait la plume aussi bien que l'épée, qu'il avait le regard doux des poètes et le pas assuré des guerriers. Sa mère, d'une tendresse rare, voyait en lui un esprit juste et pur, tandis que son père, plus sévère, y cherchait la fermeté d'un futur monarque.

Dans sa jeunesse, Yi Jin brillait par son intelligence et sa bienveillance. Il se mêlait volontiers aux lettrés, discutant de morale et de vertu, préférant la sagesse confucéenne aux intrigues des factions. Sa popularité auprès du peuple et son allure tranquille faisait de lui un héritier respecté. Mais dans les profondeurs du palais, cette lumière devint une menace : les factions rivales, redoutant le futur roi, mirent en place un plan des plus macabre.

C'est à vingt ans que commencèrent les premiers signes de sa prétendue "démence". Les annales parlent d'accès de colère, de délire et de cris nocturnes. Mais nul n'avait remarqué le fil invisible qui reliait ces crises à sa boisson favorite : une infusion glacée aux fleurs de lotus et au miel, qu'il buvait chaque soir après les audiences. Les glaçons contenaient une poudre rare issue d'un champignon hallucinogène, et quand la glace fondait, le poison se mêlait à l'infusion, se glissant alors dans ses veines à chaque gorgée.

Les premières hallucinations furent légères, des ombres mouvantes dans les couloirs et des murmures au détour des colonnes. Puis les voix prirent formes, il entendait sa mère l'appeler depuis des salles vides, voyait son reflet lui sourire alors qu'il ne bougeait pas.. Les lanternes semblaient le suivre du regard, et certaines nuits, il croyait voir le visage de ses ancêtres dans la flamme vacillante de sa lampe, des visage qui pleuraient en le suppliant de fuir. Il tenta d'en parler, mes ses confidents se détournèrent, craignant pour leur position, ou convaincus qu'il perdait l'esprit.

Alors il ne dit rien, se murant dans un silence, inquiet, persuadé que son propre corps le trahissait. Chaque regard lui semblait faux et chaque geste suspect. Ses mains tremblaient quand il écrivait, son cœur battait trop fort quand il essayait de prier, et au final Yi Jin ne savait plus ce qui venait de lui et ce que son esprit lui imposait.

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Les médecins de la cour, appelés en hâte, lui administrèrent des remèdes "purificateurs", des décoctions d'herbes et poudres calmantes censées apaiser ses nerfs. Mais ces mixtures, commandées par ceux-là mêmes qui avaient empoisonné sa tasse, ne firent qu'aggraver sa chute. Yi Jin perdit le sommeil, puis la mémoire, puis parfois la conscience de ce qu'il faisait. Dans ces instants, il errait dans les jardins, le regard vide et répétant des mots sans aucun sens. Le peuple, effrayé, commença à croire aux rumeurs : le prince était fou.

Son père, accablé par le désordre de son fils, finit par céder à la pression des conseillers et signa l'ordre de sa mise à mort. Le 19 juillet 1762, Yi Jin fut enfermé dans un coffre de riz pour "préserver la dignité royale". Pendant huit jours il lutta pour respirer, priant encore pour un pardon qui ne vint jamais. Certains disent que ses derniers mots furent pour sa mère, qui de son côté avait tout essayé pour convaincre le roi de revenir sur sa décision, en vain.

Mais ceux qui connurent sa véritable nature ne crurent jamais à sa folie. Certains parlèrent d'un complot venant de ceux qui redoutaient son intégrité, et par les factions rivales prêtes à tout pour faire tomber l'héritier. Les années suivantes, de mystérieuses disparitions touchèrent plusieurs médecins et serviteurs liés à ses appartements privés, comme si le silence devait rester éternel.

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