JI TAEHO
JI TAEHO
i wish i could save them all

general
nom : Ji
prénom : TaeHo
surnoms : aucun officiel, parfois surnomé “the hound” par ses collègues à cause de sa tenacité
âge : 31 ans
date de naissance : 7 avril
genre : masculin
orientation : bisexuel
statut : célibataire
origine ethnique : asiatique, coréen
nationalité : sud-coréenne
lieu de naissance : Busan, Corée du Sud


mental
physical
taille : 1m83
poids : 78 kg
body type : athlétique
cheveux : noirs, généralement courts
yeux : noisette / brun clair
piercings : aucun
tatouages : un tatouage sur l'omoplate gauche (une boussole, symbole de direction et de but)
style vestimentaire : décontracté et pratique (jeans, sweats à capuche, blousons en cuir), professionnel mais sobre au commissariat (chemises, costumes sombres, tenue plus simples sur le terrain)
positif : déterminé, protecteur, discipliné, loyal, observateur
neutre : secret, introverti, perfectionniste, têtu
négatif : impulsif, obsessionnel, colérique, émotionnellement fermé, accro au travail
alignement : loyal neutre (respecte les règles mais les contourne quand la justice l'exige)
ambitions : protéger les plus vulnérables, résoudre les affaires que d'autres abandonnent, faire la paix avec son passé
habitudes : boit trop de café, court tard le soir pour s'aérer l'esprit, dessine souvent les scènes de crimes dans son carnet à la main
loisirs : kickboxing, course à pied, cuisine coréenne traditionnelle, écouter de vieux vinyles
aime : les matinées calmes, la pluie, la street food, la loyauté, les énigmes, courir longtemps
n'aime pas : la bureaucratie, les menteurs, les gangs, être ignoré, les gens superficiels
peurs : perdre quelqu'un qu'il s'est juré de protéger, devenir corrompu comme les criminels qu'il combat, l'intimité émotionnelle
TaeHo est né à Busan, dans une famille modeste. Fils unique, il a grandi auprès d’un père marin souvent absent et d’une mère infirmière à l’hôpital local. Très tôt, il a dû apprendre à être indépendant et responsable, car ses parents n’avaient que peu de temps à lui consacrer. Son enfance a été marquée par un mélange de solitude et d’admiration silencieuse pour ses parents, qu’il voyait comme des figures de courage, chacun à leur manière.
À l’adolescence, TaeHo a traversé une période de rébellion. Il traînait avec des garçons de rue, faisait des graffitis et s’est retrouvé plus d’une fois au poste de police pour des bagarres. Mais c’est un événement marquant qui a changé sa trajectoire : alors qu’il avait 17 ans, un de ses amis proches est tombé dans la criminalité et a fini par mourir lors d’un règlement de comptes. Cet incident brutal a profondément marqué TaeHo, éveillant en lui une rage contre l’injustice et le sentiment que personne n’avait été là pour empêcher cela. Il a alors décidé de canaliser sa colère en construisant un chemin qui lui permettrait d’agir : devenir policier.
Il a quitté Busan pour Séoul afin d’intégrer l’Académie nationale de police. Loin de ses racines, il s’est forgé une discipline stricte, gagnant la réputation d’un élève assidu, rigoureux, mais parfois trop dur envers lui-même. Aujourd’hui, TaeHo est inspecteur dans l’unité des crimes violents au sein de la police métropolitaine de Séoul. Son rôle consiste à enquêter sur les homicides, les agressions graves, et parfois les affaires liées aux gangs. Son quotidien est rythmé par les scènes de crime, les interrogatoires, la traque des suspects et la paperasse interminable.
On le décrit comme un homme efficace, méthodique et obstiné. Il est du genre à rester des nuits entières sur une enquête, incapable de lâcher prise tant qu’il n’a pas trouvé une piste solide. Certains collègues l’admirent pour sa ténacité, d’autres trouvent qu’il a tendance à franchir la ligne rouge, en s’impliquant trop émotionnellement dans les affaires.
TaeHo a toujours cru en la justice. C’est même ce qui a guidé chacun de ses pas lorsqu’il a enfilé pour la première fois son uniforme : l’idée de protéger les innocents, de donner une voix à ceux qu’on a fait taire. Mais au fil des années, confronté à la lenteur des procédures, aux criminels qui glissent entre les mailles du filet pour un vice de forme, et aux familles qui ne trouvent jamais de réponses, sa vision s’est fissurée.
Il a commencé par de petites entorses aux règles : une question répétée avec trop d’insistance, un interrogatoire qui s’éternise plus longtemps que ce que le protocole autorise. Puis, avec le temps, il a franchi d’autres lignes. Un silence menaçant, un regard appuyé qui force un suspect à cracher une vérité. Des pressions psychologiques qu’il sait manier avec une froide efficacité. Et parfois, un pas de plus dans l’ombre : se tourner vers des contacts douteux dans la rue, d’anciens délinquants, des informateurs qui connaissent les bas-fonds mieux que la police ne le saura jamais.
TaeHo n’est pas fier de ces méthodes, mais il les assume. Pour lui, elles sont une nécessité, une manière de compenser les failles d’un système qui laisse trop souvent les victimes sur le carreau. Il n’agit pas par soif de pouvoir, ni pour sa propre gloire, mais parce qu’il refuse de voir l’histoire se répéter, des innocents sacrifiés au nom d’une procédure trop rigide. Cette zone grise, entre la loi et la justice, est devenue son terrain de prédilection, celui où il se sent à la fois le plus efficace et le plus vulnérable.


En dehors de son uniforme et des enquêtes, TaeHo mène une existence étonnamment simple, presque austère. Son appartement, situé dans un quartier discret de Séoul, ne reflète pas l’image d’un homme de trente-et-un ans à la vie pleine. Les murs sont nus, hormis quelques photos anciennes de Busan et un vieux vinyle que son père lui a laissé. Tout y est rangé, fonctionnel, comme si l’endroit n’était qu’un passage et non un véritable foyer.
Lorsqu’il n’est pas sur une affaire, TaeHo a du mal à décrocher complètement. Pourtant, il s’impose quelques rituels pour tenir debout. Il court souvent la nuit, quand la ville dort et que seules les lumières des lampadaires l’accompagnent. Ces courses sont pour lui une manière de faire le vide, de laisser derrière lui les voix et les visages qui hantent ses journées. Le kickboxing est un autre exutoire, autant pour canaliser sa colère que pour garder une maîtrise physique indispensable à son métier.
Dans ses moments plus calmes, il retrouve un héritage maternel : la cuisine. Préparer des plats traditionnels lui rappelle son enfance et lui offre une forme de réconfort discret. Il ne cuisine que pour lui, rarement pour quelqu’un d’autre, mais c’est dans ces instants qu’il se rapproche le plus d’une sensation de paix.
TaeHo aime aussi la musique, en particulier les vinyles anciens qu’il collectionne à petites doses. Il peut passer des heures, un verre de soju à la main, à écouter des morceaux qui lui rappellent d’autres temps, loin de la noirceur des enquêtes.
Ses relations sociales restent limitées : il n’a ni grand cercle d’amis, ni véritable vie amoureuse. Il n’a jamais vraiment eu de relation amoureuse stable, son métier occupe tout son temps et il a peur d’impliquer quelqu’un dans les zones sombres de son quotidien. Au final, ses collègues représentent la majeure partie de ses interactions, et les rares amitiés qu’il entretient hors du commissariat sont teintées de distance. C’est un homme qui se protège autant qu’il protège les autres, incapable de totalement baisser sa garde. Pourtant, derrière cette solitude, il garde au fond de lui le désir d’une vie plus simple, d’un quotidien moins marqué par la violence.